my favourite worst nightmare [ Zac ]

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my favourite worst nightmare [ Zac ] Nm30

zac zorto | eden j. mccaughan
' Years of sleepless nights, insomnia
Didn't help me fear this unknown foe '

Trois Heures moins le quart. Du Matin. La grande demeure des McCaughan était on ne peut plus vide, et le silence semblait avoir plongé le lieu dans une étrange torpeur. Eden haïssait cette sensation, elle n'aimait pas ce manoir vide... Plus les habitations étaient spacieuses, plus elles se révélaient effrayantes lorsque l'on y vagabondait seul. Elle ne trouvait pas le sommeil. Rien à faire, les insomnies la tenait fortement emprisonnée entre leurs griffes. Ce petit manège durait depuis plusieurs jours déjà, Eden ayant abandonné les cauchemars qui la réveillaient en pleine nuit dans des cris de terreur. Peut être avait il mieux valu qu'il n'y ait personne d'autre qu'elle à ce moment, elle n'imaginait même pas la réaction de ses parents adoptifs face à son comportement. Elle ne savait pourquoi ses pensées la torturaient ces derniers temps. Rien n'avait changé pourtant... Et elle n'avait pas vraiment de raisons de ruminer.

Minuit et demi. Monster city. Rien n'avait changé. La jeune femme se retrouvait une fois de plus à fixer le plafond, le regard perdu, en attendant désespérément de sombrer dans le sommeil. Il y avait autre chose, évidemment. Elle était dans un de ces mauvais jours où rien ne va, parce que mademoiselle broie du noir. L'avant-veille pourtant, elle était sortie, s'était amusée. Mais ce jour là, rien n'allait comme elle le voulait. Elle se sentait affaiblie, physiquement et mentalement, comme si une personne quelconque resserrait son crâne dans un étau jusqu'à ce qu'elle étouffe. La jeune femme, si vive d'ordinaire, ressemblait à une vulgaire poupée de chiffon, désarticulée et sans vie. Seule, Eden ne se sentait réellement en sécurité que lorsqu'elle respirait le dynamisme et la joie de vivre. Allez Eden, ne te laisse pas abattre... Tu l'emmerdes ce cafard, tu l'écrabouilles ! Ressaisi toi ma grande...Les minutes défilaient avec lenteur, comme si le temps refusait de s'écouler normalement , au grand dam de la jolie brune. Une véritable torture que d'attendre. Attendre le lever du soleil, qui baignerait son quatre pièces de sa lueur un brin rassurante. Attendre qu'il apparaisse dans l'entrebâillement de la porte, sans qu'elle ne l'ait entendu arriver, comme autrefois. Il ne reviendra plus... Il ne sait même pas où tu es.. Eden extirpa son oreiller de sous sa tête fatiguée, et le pressa avec rage contre son visage, comme si cela pouvait faire taire ses pensées, et la voix de sa conscience. Elle se haïssait pour être aussi stupide, mais elle ne pouvait s'empêcher de se morfondre en son absence.

L'horloge de l'entrée sonna trois heures. Dans une sorte de transe, Eden se leva, la vision embuée par la fatigue. Des cernes violacés se dessinaient sous ses yeux écarquillés... Il lui semblait entendre des pas.. Des pas qui déambulaient avec une légèreté qui ne lui était pas inconnue... Gravissant les marches de l'escalier à un rythme régulier. Ce n'était pas Arès. Si? Et qui, alors? C'est forcément lui.La main rendue tremblante par l'angoisse, elle repoussa la porte et jeta un regard inquiet au couloir.

« Eddy . »

A sa gauche. Elle se retourna brusquement, ses cheveux lui venant devant le visage. Hélas, elle n'en vit pas moins celui qui se tenait en face d'elle. C'était impossible. Impossible. Elle était pétrifiée de terreur, ses pupilles s'agrandissant au milieu de ses prunelles sombres. Un sourire se dessina sur la bouche du jeune homme, ses lèvres se retroussant sur un sourire édenté, donnant une touche encore plus dramatique à son visage cadavérique. Il était mort? C'était impossible. Mais elle ne parvenait à se raisonner. Cette situation avait l'absurdité des cauchemars. Il s'approcha.
Un hurlement déchira le silence de la nuit. Eden se débattait contre ce cauchemar, contre ce sommeil dont elle ne voulait plus. Elle se redressa sur ce qu'elle croyait être son lit, la peau moite et les cheveux trempés de sueur., un nouveau cri lui échappant. Paniquée, elle tourna la tête de tous côtés, réalisant qu'elle se trouvait dans une petite ruelle sombre peu fréquentée, avant de reculer, se réfugiant contre le mur le plus proche, ses genoux repliés contre sa poitrine. Elle avait du faire une crise de somnambulisme, ce qui expliquerait pourquoi elle se retrouvait là, en pleine nuit, et qui plus est ne portant qu'une simple nuisette sur elle. Pourquoi la hantait-il encore?! Eden ferma les yeux, les larmes d'horreur laissant place à des larmes d'incompréhension. Elle resta un moment assise, des sanglots sourds l'agitant, recroquevillée. Depuis qu'elle était ici, elle avait déjà constaté trois ou quatre cauchemars de ce genre. C'était toujours la même chose. Elle croyait se réveiller, et le voyait face à elle, décomposé, d'affreuses blessures lacérant son visage et son corps. Et lorsque le sommeil la quittait pour de bon, ses nerfs lâchaient pour de bon. Cela la rendait extrêmement nerveuse. Toute la vigueur et l'énergie accumulées se transformaient en angoisse à chaque fois qu'elle se retrouvait seule, et la jeune femme était capable de sursauter au moindre bruit. Ce cauchemar ne faisait que nourrir le sentiment d'insécurité qui commençait à poindre en elle depuis quelques jours. Eden craquait. Littéralement. Un flot de pensées se bousculaient dans son esprit, de questions également, tandis qu'elle remettait en cause son existence minable.

Un premier frisson dévala son échine. Mais ce soir, elle s'en foutait. Contrôle toi ma belle... Ou tu risques de le regretter... Eden se balançait légèrement d'avant en arrière, sans pour autant tenter de refreiner les fourmillements qui envahissaient peu à peu son corps. Ses yeux la brûlaient, tant de peine que de rage. Bien qu'une chaleur rassurante ait envahi tout son corps, quiconque la toucherait ne serait ce que l'espace d'une seconde risquait fort de se retrouver inconscient l'instant suivant. La jolie brune était dans un état second, comme à la suite d'un choc important. Son regard était vague, mais la teinte que prenaient ses prunelles traduisaient d'une manière évidente l'ampleur de la catastrophe qui se préparait. L'épiderme d'Eden était désormais chargé de 300 Volts, et la tension ne faisait qu'augmenter. Eh bien! Tu vas faire du steak de psychopathe si jamais il essaye de s'attaquer à toi!

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Vingt et une heure, je ne dors toujours pas, mon sommeil s'est échappé parmi les privilèges qu'un être humain obtient a la naissance, ces privilèges, tels que l'envie d'un hamburger, avec des frites bien grasse, ou bien une envie de boire un verre de vin qui coute extrêmement cher, mais qui est tellement bon a savourer. Ces petits plaisirs qui sont a la portée de tous, enfin tous sauf nous, qui tournons comme des lions en cage en attendant notre libération inexistante, à part dans nos rêves, les plus beaux et les plus fous. A cette heure, pour nous, les vampires, la journée ne fait que commencer, le soleil, nous in-supporte, nous rend la peau presque irréel, nous scintillons tel un diamant dénicher au beaux milieux d'une grotte fouillée et refouillée des milliers de fois par des hommes tous aussi assoiffé d'argent, les uns que les autres. Mais la peau n'est pas le plus impressionnant, quand la colère monte, nos yeux, enfin les miens, deviennent d'un bleu si clair, qu'on le dirait transparent, la luminosité, est encore plus intense, et plus douloureuse aux yeux qui sont d'un clair presque irréel.

L'insomnie, me tenait parmi ses autres prisonniers, je ne pouvais en sortir que si la chose qui m'empêchait de dormir était accomplie, mais je ne savais pas ce qui me tenait prisonnier au pays des insomniaques. J'en n'en avait pas la moindre idée, mais je devais cherché, une personne, un animal ? Je ne pense pas qu'un animal m'empêche de dormir, une personne peut-être, dans ce cas j'étais sur de devoir sortir de ma villa, personne ne vivait avec moi, a part les domestiques, qui dorment chez eux, donc on en revient toujours a l'exteriosité. J'étais dehors, dans les rues pommées de Monster-City, il n'y avait personne, excepté quelques personnes bizarres, qui ne me faisaient en aucun cas peur, c'était des jeunes vampires, du genre une dizaines d'années de moins que moi, ils étaient, sans parents, sans familles, mais ne montraient leur tristesse qu'a eux même, au plus profond. J'avais appris au fur et a mesure du temps, que passer pour un caïd ne sert en aucun cas, je dis bien Aucun. On se fait passer pour un dur, donc on ne montre pas ses sentiments, donc on n'a forcément, tout au fond de soi, et ça nous crame l'intérieur, et c'est très inhumain et assez sadomasochiste, je dois l'avouer.

Deux Heures Trente du matin, je ne dors toujours pas, je suis le seul homme a présent, errant, seul dans ces rues d'un noir perçant, et si effrayant, qu'on en oublie notre statue invincibles de vampire, j'en oubliais, que les gens d'ici étaient tous dans la même galère, j'en oubliais même les ennemis, je voulais retourné d'ou l'on venait tous, c'est injuste, les gens croyaient que l'on voulait les tué ou quoi ? Pourquoi nous envoyé nous ici, il n'y avait jamais eu d'accident avant le délit de celui que l'on croyait des nôtres ... J'étais dans une rue déserte, ou une silhouette qui me paraissait familière, était couchée au sol, donnant l'impression d'être inanimé. C'était assez terrifiant, qu'allais-je encore trouvé, un cadavre ? Non j'entendais les battements de son coeur, virevoletants dans mes oreilles de lynx. Je courus, c'était Eden, la soeur de mon meilleur ami Arès.

_ Zac : Eden, EDEN!